Montaigut sur save
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( je suis preneur de toutes informations supplémentaires ! )
MONTAIGUT SUR SAVE
-Canton de Grenade
-Arrondissement de Toulouse
-Superficie : 1265 ha
-Population : 1201 hab. en 1999
-Habitants : les Montaigutois
-Cours d’eau : la Save
-Origine du nom : du latin mons acutus, " le mont aigu ".
HISTORIQUE
L’histoire de Montaigut est en partie occultée par la disparition des archives en période de révolte.
La chapelle Notre-Dame-d’Alet, érigée à la fin du XIème siècle, domine le village.
Aucun vestige ne subsiste du château implanté au côté de la chapelle, sur les pentes du mont aigu donnant son nom au bourg.
Edifiée après la guerre de Cent-Ans, cette demeure fortifiée remplace un premier manoir, propriété des seigneurs de Montaigut.
Flanqué de 4 grosses tours dominant la vallée de la Save, ce château est le siège d’une baronnie dont le seigneur le plus ancien connu est Faudoas Barbazan, en 1547.
Par la suite, il est la propriété de la famille toulousaine d’Henri le Mazuyer, premier président du Parlement de Toulouse en 1676.
L’édifice est démoli en 1795, après adjudication au sieur Arnaud Traverse.
Chapelle Notre-Dame-d’Alet
– XIIème et XVIIème siècles
– Briques :
La tradition fait remonter la fondation de la chapelle Notre-Dame-d’Alet à la fin du Xième siècle, à la suite de l’apparition de la vierge à un laboureur nommé Raymond.
Un texte de 1374 signale que les consuls de Montaigut prêtent serment de fidélité à leur seigneur dans la " chapelle de la Vierge de Notre-Dame de Montaigut ".
Cet édifice, à côté du cimetière est détruit à la fin du XVIème siècle par les hérétiques.
C’est la ferveur d’un métayer, Raymond Valette, qui fait revivre en 1673 le culte de la Vierge et de ses apparitions afin de faire revivre le sanctuaire.
Le seigneur de Montaigut, Paul-Gabriel de Foix Mauléon, met à disposition ses bois et sa tuilerie.
Les travaux sont rapidement exécutés et la nef, dotée de son clocher, est terminée dès mars 1674.
Henri le Mazuyer, procureur général au parlement de Toulouse, rachète la baronnie de Montaigut et passe, à partir de 1676, un accord avec l’archevêque de Toulouse qui donne définitivement un caractère laïc à l’administration de la chapelle.