Lévignac

 

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LEVIGNAC

 

-Canton de Léguevin

-Arrondissement de Toulouse

-Superficie : 1200ha

-Population : 1624 hab. en 1999

-Habitants : les Lévignacais

-Cours d’eau : la Save

-Origine du nom : de l’anthroponyme romain Levinius

 

HISTORIQUE

 

Avant d’être occupé de manière certaine par les Romains en 50 av. J.C., le territoire de Lévignac est probablement occupé dès le Paléolithique puis le Néolithique, et par les peuplades des Hères et des Bascons. 

Quelques vestiges de la voie romaine subsistent. 

Les Wisigoths s’établissent sur ces terres, puis sont chassés par Clovis à la mort de leur roi. 

Lévignac, dépendant de L’Isle-Jourdain, appartient ensuite à l’ancienne province de Gascogne. 

C’est alors un village fortifié, entouré de fossés et accessible par un pont-levis. 

En 1262, le comte Jourdain de l’Isle accorde à Lévignac une charte de libertés et privilèges pour justifier l’implantation permanente de la population. 

En 1334, une abbaye est fondée en faveur des clarisses par dame Tiburge de L’Isle-Jourdain. 

L’ordre y accueille de nombreuses dames de la haute société, et son établissement favorise la croissance démographique et économique de la localité.

 Au XVIIIème siècle, la construction d’une halle, qui permet aux habitants de Lévignac et des alentours de tenir leur propre marché, amplifie ce phénomène d’expansion. 

Le village est chef-lieu de canton de 1790 à 1800. 

Après la fermeture de la maison d’éducation dirigée par les " dames noires ", Lévignac renouvelle son économie en favorisant le commerce, notamment les foires qui attirent une foule importante. 

Aussi la municipalité doit-elle agrandir la halle, élargir les voies d’accès et bâtir de nouvelles maisons au XIXème siècle.

Au XXème siècle, la création du chemin de fer et l’exode rural ralentissent considérablement cet essor et Lévignac traverse les mêmes difficultés que de nombreux villages voisins.

 

Ancien couvent des sœurs de la charité

 

– XIVème et seconde moitié du XVIIème siècles – Brique – 1, rue de la République :

Dame Tiburge, fille du seigneur de L’Isle et comtesse d’Astarac, fonde le monastère de Sainte-Claire en 1344. 

Détruits par un incendie en 1665, les bâtiments sont aussitôt reconstruits, puis ils accueillent à nouveau des pensionnaires de la haute société. 

Le 25 février 1775, le monastère des clarisses à Lévignac est transformé en école charitable du Saint-Enfant-Jésus par Mgr Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse. 

Les " maîtresses charitables ", nommées aussi " dames noires ", d’abord installées à Toulouse et subventionnées par les capitouls, s’installent ainsi à Lévignac. 

Elles sont chargées de dispenser un enseignement destiné aux jeunes filles des familles aristocratiques du Midi, s’inspirant ainsi de la maison de Saint-Cyr fondée par Mme de Maintenon. 

Elles demeurent à Lévignac jusqu’en 1793, année au cours de laquelle l’institution est fermée en application d’une ordonnance qui considère que cet établissement va à l’encontre des principes de la constitution civile du clergé.

 

Domaine de Cères

 

– XVIème et XVIIIème siècles 

– Pierres, briques et crépi 

– Route de Grenade :

Ce domaine porte le nom du seigneur de Cères, Jean Dubarry, qui est probablement à l’origine de sa construction. 

Ce dernier possède alors les terres de Lévignac, qui lui ont été données par le seigneur de L’Isle-Jourdain. 

Décédé le 04 octobre 1479, il laisse le manoir à son filleul Jean Baptiste, dit " le Roué ", qui parvient à introduire à la cour de Louis XV Jeanne Bécu. 

Celle-ci, mariée avec un frère de Jean Baptiste pour obtenir un titre de noblesse, devient favorite et maîtresse du roi sous le nom de comtesse du Barry

Des travaux de restauration ont modifié la construction primitive, et le crépi extérieur en masque l’appareillage.

 

Hôtel du Barry

 

– XVIIIème siècle 

– Pierres et briques 

– rue des écoles :

Cette villa est caractéristique du style troubadour en France. 

Ce mouvement architectural, inspiré par les œuvres du Moyen Age et des civilisations lointaines, apparaît au XVIIIème siècle. 

Ainsi les frères Virebent ont-ils utilisé cette architecture d’emprunt pour la construction de nombreuses bâtisses toulousaines. 

L’hôtel des Du Barry a subi des restaurations qui ont quelque peu modifié l’ensemble. 

L’arcature de style troubadour, à colonnes jumelées, conserve toutefois son aspect d’origine, à la manière romantique.

 

Monument aux morts

 

– Première moitié du XXème siècle 

– Pierre et bronze (H. : 280 cm) :

Ce monument, érigé sur la place du village, est constitué d’une stèle dominée par une allégorie de la Patrie. 

Celle-ci, vêtue d’une tenue féminine, porte les couleurs de la nation dans un getse protecteur. 

Peut-être œuvre de Carles dont le nom est gravé sur le bronze, le monument, commandé en janvier 1920, est reçu par la mairie le 29 mai 1921.

 

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