Grenade

 

Retour page de garde

Retour page histoire

Retour page histoire des communes

 

Page 00

Page 01

Page 03

Page 04

Page 05

Page 06

Page 07

Page 08

Page 09

Page 10

Page 11

 

  Page 02

 

( je suis preneur de toutes informations supplémentaires ! )

 

GRENADE

 

-Canton de Grenade 

-Arrondissement de Toulouse

-Superficie : 3701 ha 

-Population : 5767 hab. en 1999

-Habitants : les Grenadains

-Cours d’eau : la Garonne et la Save

-Origine du nom : de la ville espagnole Granada, ou peut être du latin granatus, " abondant en grains ".

 

HISTORIQUE

 

Des vestiges gallo-romains ont été découverts au confluent de la Save. 

.La bastide est fondée en 1290 par les moines de Grand-Selve, sur l’emplacement d’un groupe de population préexistant. 

En 1350, les Anglais ravagent les environs de Grenade. Entre-temps, les Capitouls donnent l’ordre de détruire le pont pour stopper les ennemis.

 Le comte de Poitiers et le duc d’Anjou séjournent à plusieurs reprises à Grenade, de même que le parlement de Toulouse en 1502 et 1527, pour fuir la peste. 

En 1575, Grenade adhère à la Ligue et se rallie au roi Henri IV très tardivement. 

Les seigneurs de Grenade sont l’abbé de Grand-Selve et le Roi, en vertu du paréage initial. 

La ville elle-même est bâtie sur plan carré, avec une place centrale et des rues à angles droits ; elle est, en outre, entourée de remparts, démolis au cours du XVIIIème siècle, et d’un fossé. 

Il existe initialement plusieurs tours fortes, mais celles des portes de Toulouse et de Verdun sont démolies vers 1795 et celle se situant sur les rives de la Garonne est abattue en 1825. 

En 1790, Grenade est rattachée à la Haute-Garonne et devient chef-lieu de district, grâce à Jacques-Antoine de Cazalès, puis chef-lieu de canton en 1800. 

L’activité économique de Grenade, rurale et artisanale, est principalement tributaire de son marché et de ses grandes foires.

 

 

Eglise Notre-Dame de l’Assomption 

 Nef 

  De 1290 au début du XXème siècle 

  (H. : 45 m, l. :36 m, L. :52 m) 

La construction de l’église paroissiale de style gothique débute le 15 octobre 1290, à l’instigation des moines de Grand-Selve. 

En 1308, Clément V, premier pape d’Avignon, visite le chantier de l’église, qui s’achève en 1376. 

Le plan de l’édifice, qui s’inscrit dans le tracé urbain orthogonal, est rectangulaire à 3 nefs de même hauteur. 

Le chevet est plat, avec 3 vitraux dans le style des églises cisterciennes. 

L’ensemble est complété par 13 chapelles aux dimensions et époques de construction variées. 

La construction des premières d’entre elles, entre le XIVème et le XVème siècle, est due aux lettres patentes du Roi de France Philippe VI de Valois, en 1334. 

Cette structure simplifiée correspond aux attentes rigoristes des moines cisterciens de Grand-Selve, qui placent l’église sous la protection de Notre-Dame-de-l’Assomption. 

Le portail monumental du XIVème siècle est surmonté de mâchicoulis et d’une balustrade ajourée.

 Au XIXème siècle, une nouvelle sacristie est construite. 

Les statues de saint Joachim et de sainte Anne, parents de la Vierge, sont disposées de chaque côté de l’entrée.

 

Vitrail

Pietà 

 

– Seconde moitié du XVIIIème siècle 

– Sculpteur : atelier François Lucas 

- Bois polychrome 

– Eglise Notre Dame de l’Assomption :

Cette pietà se trouve dans la chapelle, à droite de l’entrée fondée en 1432 par Gilles de Morban, trente-deuxième abbé du monastère de Grand-Selve. 

Cette chapelle, dite " du Purgatoire ", puis " du Sépulcre ", est initialement réservée aux offices des défunts et abrite notamment une dalle signalant un tombeau destiné aux religieux. 

La pietà est une copie d’une peinture de l’Italien Annibal Carrache, réalisée en 1600 et destinée à Odoardo Farnese.

 

Halle

- XIVème siècle 

– Bois et briques (superficie : 1600 m2) 

– Place de la Halle :

C’est le seigneur qui détermine la construction de la halle et son fonctionnement, par l’intermédiaire de la charte de coutumes, de même que sont fixés les jours de marché, les dates des foires et l’étendue du territoire alentour où la ville détient le monopole commercial. 

En contrepartie des taxes perçues pour la circulation, l’étalage et l’échange de marchandises, le seigneur doit assurer le contrôle et la sécurité des échanges. 

L’origine des halles est liée à la prospérité économique, notamment au cours des XIIème, XIVème et XVIIème siècles ; 

au XIXème siècle, elles sont remplacées par des armatures métalliques, à l’image de celles que réalise Baltard à Paris.

 

Pont 

– Années 1590 

– Brique (surface : 330 m2) 

– Sur la Save :

Ce pont est construit peu après la fondation de la bastide, afin de garder la liaison avec les champs et les vignobles de Larra comme avec les autres villes de Gascogne. 

Souvent endommagé par la Save, il est refait dans les années 1590 et consolidé par la suite. 

L’ouvrage est composé de 3 arches en ogive tiers-point, à savoir une grande arche, encadrée par deux petites. 

La pile rive gauche est à becs triangulaires chaperonnés. 

Une corniche en saille, soutenue par des modillons et surmontée d’un garde-corps métallique, révèle l’élargissement réalisé au cours du XIXème siècle0. 

C’est le seul pont à la sortie de Grenade en direction de Larra.

 

Ancien couvent des Ursulines 

– XVIIème siècle 

– Rue Roquemaurel :

Les ursulines obtiennent le 09 janvier 1625 par lettres patentes du Roi Louis XIII l’autorisation de s’installer à Grenade. 

La prieure du monastère de Toulouse, Marguerite Vigié, prend alors possession d’une maison, avec grange et jardin, données par Jean Dépuntis sur une ordonnance de Louis de Claret, vicaire général de l’archevêque de Toulouse. 

Un couvent est ainsi fondé en 1626 par une filiale de la congrégation des Ursulines et plus de 60 religieuses, dédiées à l’instruction gratuite des jeunes filles, souvent défavorisées, s’y installent. 

Vers 1750, l’ordre est cloîtré. 

En 1790, les ursulines sont chassées du couvent. 

Pendant la Première Guerre Mondiale, la maison est transformée en hôpital militaire ; elle est en partie détruite en 1939.

 

  Retour haut de page