Cadours

 

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CADOURS

 

-Canton de Cadours 

-Arrondissement de Toulouse

-Superficie : 1058 ha 

-Population : 696 hab. en 1999

-Habitants : les Cadourciens

-Origine du nom : peut-être du patois cap d’our, " cabane de l’ours ", ou de l’anthroponyme gaulois Caturus.

 

HISTORIQUE

 

Au moyen âge, Cadours fait partie de la Province de Gascogne. 

Seuls quelques vestiges d’un ancien château féodal témoignent de cette période. 

A partir de l’avènement du roi Henri IV, en 1589, Cadours ainsi que l’ancien comté de L’Isle Jourdain, confisqué au comte d’Armagnac, deviennent un domaine royal. 

L’administration financière est alors confiée à des fermiers royaux. Comme les autres communes du canton, dont il constitue le chef-lieu, la principale ressource économique de Cadours est l’agriculture.

 La spécialité locale est la production de l’ail de couleur violette, qui vaut à Cadours le surnom de " pays de l’ail violet ". 

Une fête de l’Ail se déroule chaque année à la fin du mois d’août.

 La ville constitue le pôle attractif de toute la région et doit sa popularité à la création, au XIXème siècle, d’un marché hebdomadaire.

 

Eglise de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge 

 De 1780 à 1786 et 1849 

– Briques

 – Cours des Halles :

La construction de cet édifice commence dès la destruction de l’ancienne église, qui menaçait de s’écrouler. 

Le clocher, dont le sommet est doté d’une grande flèche, est terminé en 1786. 

Il abrite les 6 cloches qui forment l’actuel carillon. 

La plus ancienne, qui date du XVIème siècle, a échappé à la refonte pour la fabrication des canons durant la Révolution. 

Le conseil municipal fait construire les bas-côtés nord en 1849. 

Les vitraux de la nef sont mis en place en 1859. 

En 1901, ceux des bas-côtés sont installés, et le maître-autel, la chaire, les confessionnaux et les lambris sont acquis.

 

Vestiges de moulin à vent 

 Fin du XVIIIème siècle 

– Briques :

Construit sur les hauts d’un coteau, ce moulin à vent témoigne de la vocation agricole et rurale de la région. 

Les habitants du village voisin venaient y moudre leur grain, essentiellement du blé, pour obtenir de la farine. 

La façade conserve quelques trous de boulin ménagés lors de la construction de l’édifice.

 

Mairie 

 Fin du XVIIIème siècle 

– Briques et Pierres

 – Rue de la Mairie :

L’emplacement d’une mairie est recherché dès 1748. 

L’hôtel de ville est installé dans une grande demeure bourgeoise achetée à la famille Dastarat.

 Les bâtiments étant très vastes, les administrations compétentes y installent des écoles, la justice, la caserne de gendarmerie et le logement du garde champêtre. 

Le département fait construire une autre caserne en 1901. 

Le salon rond, situé à l’étage, sert de salle de délibérations.

 

Halle 

 1830 

– Architecte : Cambou 

– Entrepreneur : Brusson 

– Briques 

– Cours des Halles :

L’emplacement de la halle était occupé par la maison d’une veuve, Mme Gisbert. 

Le conseil municipal désigne ce terrain comme étant le plus approprié pour la construction de cette halle lors de la séance du 22 août 1827. 

L’architecte toulousain Cambou dresse les plans et devis. 

Les travaux sont décidés le 5 février 1829. 

Leur aménagement, les foirails, les poids publics et la facilité d’hébergement sont autant de commodités offertes aux commerçants étrangers. 

Cadours devient rapidement un centre commercial prospère, dont le jour principal de marché est le mercredi.

 

Blason 

 XXème siècle 

– Pierre 

– Marché couvert :

Ce blason de la ville est apposé sur la porte d’entrée du marché couvert. 

Ce dernier a été ajouté aux halles, devenues trop petites. 

Le maire, Roucolles, consigne en 1878, dans le respect des délibérations municipales, l’existence de ce blason qu’il a découvert dans l’annuaire du département de la Haute Garonne de 1867.

 

Chapelle funéraire 

 Du milieu du XIXème siècle à 1890 

– Briques et crépi :

Cette chapelle est érigée dans l’enceinte du cimetière, à l’extérieur du village de Cadours. 

Le territoire de la commune était autrefois réparti entre deux paroisses, et ce cimetière relevait de la paroisse de saint Hilaire, tandis que celui de la paroisse de Notre-Dame-de-Vie était implanté au centre de Cadours. 

Lorsque les deux paroisses sont réunies, celui de Cadours est désaffecté par mesure d’hygiène. 

La chapelle funéraire est alors construite. 

Une plaque gravée commémore la date de sa consécration, 1890.

 

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