Le Castera

 

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( je suis preneur de toutes informations supplémentaires ! )

 

LE CASTERA

 

-Canton de Cadours 

-Arrondissement de Toulouse

-Superficie : 1670 ha 

-Population : 597 hab. en 1999

-Habitants : les Casterais

-Cours d’eau : la Save

-Origine du nom : du patois castel, " château ".

 

HISTORIQUE :

Au moyen âge, la seigneurie du Castéra appartient aux domaines de la maison de samatan.

Castéra est donné en dot, au début du XIIème siècle, par Godefroy de Samatan à sa fille, épouse de Jourdain Ier, seigneur de L’Isle-Jourdain.

 Au XIIIème siècle, le village de Larmont fait l’objet de dons qui sont à l’origine de la création d’une maison des Templiers. 

Lors de la dévolution des biens des Templiers, en 1313, Larmont est rattaché à la chambre prieurale de Toulouse, puis devient, en 1326, une véritable commanderie détachée de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, puis de Malte jusqu’à la révolution.

 En 1474, le roi Louis XI offre la seigneurie du Castéra, ainsi que le moulin de Pradère, à son maître d’hôtel, Nicolas de la Chesnaye, pour le récompenser d’avoir déjoué une tentative d’empoisonnement ourdie par le duc de Bourgogne.

 La seigneurie est érigée en baronnie par Louis XII en faveur de Jean de la Chesnaye. 

Une parente des Chesnaye l’apporte en dot lors de son mariage avec un membre de la famille de Minut.

 Jusqu’en 1789, des Courtois-Minut sont marquis du Castéra.

 Jusqu’au milieu du XXème siècle, les Casterais vivent exclusivement du produit de l’agriculture, tandis que l’exploitation de mines de gravier occupent une centaine d’ouvriers durant la belle saison.

 

Eglise du Castéra 

 fin du XVème ou début du XVIème et XVIIème siècles 

– briques et pierres :

 

D’aspect fortifié, cette église est érigée au sommet d’une colline. 

Les murs sont très épais, et le clocher massif est construit sur la base carrée d’un édifice de la fin de l’époque gothique. 

Cette base, accolée à l’église de la nef, était ouverte par une porte à encadrement brisé et voûté.

 Aujourd’hui obturée, cette porte donnait accès à l’ancienne église gothique et était disposée dans l’axe de la voie principale.

Eglise Saint-Jean-Baptiste 

 Milieu du XVIème siècle 

– Briques 

– Larmont :

 

Reconstruite à partir de 1544, cette petite église adopte des solutions architecturales empruntées à l’époque gothique. 

Placée sous le vocable de Jean Baptiste, elle est, jusqu’en 1788, l’église d’une importante commanderie d’hospitaliers rattachée au grand prieuré de Toulouse.

 Son clocher octogonal est surmonté d’une grande flèche et comporte une balustrade ajourée.

Grange 

 XIXème siècle 

– Briques et bois :

 

Construite en plein cœur du village, cette grange témoigne du caractère rural de cette région. 

Le rez-de-chaussée servait à parquer des vaches ou des brebis durant l’hiver et pendant les nuits d’été.

 Le premier étage, ouvert sur la rue, servait à entreposer les plantes fourragères.

 Le paysan, debout sur la charrette stationnée dans la ruelle, enfourchait le foin pour l’entasser dans la pièce haute. 

Ce foin, qui permettait de nourrir les bêtes, servait également d’isolant pendant l’hiver.

Maison 

 Milieu du XIXème siècle 

– Briques et pan de bois :

 

Située dans l’une des deux rues les plus anciennes du village, cette maison est caractéristique des constructions privées de la région.

 La pauvreté conduisait généralement les habitants à construire des maisons en brique crue, moins onéreuse que la brique cuite, dont il fallait payer la cuisson.

L’étage supérieur, qui abrite les chambres des occupants, présente une façade à colombage.

 Le remplissage est réalisé en brique crue, scellée au moyen d’un torchis de terre et de gravillons. 

L’étage est légèrement avancé par rapport au rez-de-chaussée, afin de conserver à la ruelle une largeur suffisante pour assurer le passage d’attelages ou de charrettes, et de gagner un peu de surface.

 

 

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